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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?
Damien : Merci

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Encore un rêve (dernier acte)
--> Quand je disais qu'il était long...

Ma psy, une femme d'âge avancé au physique de série américaine n'écoute mon récit que d'une oreille distraite et semble plus préoccupée d'une autre affaire embrouillée de clients qu'elle devait m'envoyer pour expérimenter une de ses théories - elle m'apprend à cette occasion que je suis kiné et gauchère mais que ce n'est pas grave, car finalement elle a choisi de faire traiter un patient gaucher par un kiné droitier et que l'expérience était tout aussi intéressante. Je perds donc trois clients qu'elle m'avait pourtant promis, mais je ravale ma rancoeur et essaie de la convaincre de ce que j'ai vu dans mon rêve.

"Ce que j'ai compris, c'est que cette ville est entièrement basée sur une symbolique chiffrée et que son organisation sociale et ses règles reposent là-dessus" Et je me mets à me rappeler que j'avais vu les passants se mouvoir chacun selon un trajet qui lui était indiqué par des chiffres inscrits au sol. Elle était en train de minorer sérieusement le pouvoir de suggestion de mes rêves quand nous nous retrouvâmes toutes les deux dans la ville dont je venais de rêver, sur l'esplanade même près de laquelle je m'étais fait repérer. Nous étions assises par terre au milieu d'enfants qui jouaient. Il semblait y avoir un peu plus de vie que précédemment et j'étais prête à admettre que j'avais peut-être exagéré quand mon regard fut attiré par des quadrillages chiffrés que je pris d'abord pour le tracé d'une marelle mais qui se reproduisaient en vague forme de toile d'araignée sur toute la surface du terrain de jeux et sur le sol des rues alentour. Je n'eus pas le temps de faire part de ma découverte car la voix de ma chère gestapeuse glapit dans des hauts parleurs et tout le monde se rangea, les adultes debout le long des trottoirs comme je l'avais déjà vu, et les enfants assis sur la bande de pelouse qui cerclait le terrain. Comme nous étions au milieu d'eux, nous nous assîmes aussi en priant pour qu'on ne nous remarque pas.

J'avisai un petit truc qui brillait dans l'herbe et vis que c'était le reste d'un tube métallique de teinture pour cheveux, ce qui me semblait intriguant dans cette univers où l'artificialité cosmetique semblait prohibée comme d'autres plaisirs futiles... Ma psy maugréa une remarque sur la couleur du tube qu'elle jugeait vulgaire et je me retins de lui répondre ce que je pensais sur le roux carotte de sa choucroute. Mais la gestapasse qui s'était avancée sur le terain de jeux (et qui avait retrouvé une tête) avait elle aussi remarqué ce que je tenais dans la main. Elle me l'arracha et demanda en hurlant qui n'avait pas respecté la loi en modifiant la teinte que la nature seule avait donné à ses cheveux et je pensai aussitôt en rougissant que le noir corbeau des miens sur ma peau de blonde n'avait rien de vraiment naturel. Cela n'échappa non plus à la gentille dame qui, devinez quoi? lança de nouveau les chiens et les gardes à ma poursuite. Je m'enfuis grâce à un tourbillonnant saut périlleux au-dessus de la clôture du terrain de jeux, ce qui n'était pas très utile, mais depuis que je sais comment, dans mes rêves, m'octroyer des pouvoirs à la Matrix dès que je suis en situation délicate, je ne rate pas une occasion d'en faire démonstration. Je me dis donc que je n'avais qu'à reprendre le même plan que l'autre fois, baiser y compris tant qu'à faire, en trouvant si possible, une autre issue que la la chorégraphie de music-hall.

Mais au fur et à mesure de ma course, la motivation m'abandonnait progressivement; je ne trouvais que de ridicules et minuscules cachettes et les gens dans la rue, moins zombies qu'au départ, commençaient à me regarder avec un drôle d'air... Bref, moi même commençais à ne plus croire à tout ça quand je me retrouvai encerclée par les gardes.

Après les choses devinrent plus confuses. je me rappelle avoir été assise à une table dans une sorte de cellule, avec le "flic" et la gestapesse assis en face de moi me demandant pourquoi je ne prenais plus mes pilules, que c'était pour mon bien et celui de la société et s'avançant, avec des mines de bons apôtres, pour me faire avaler une petite gélule rose chair posée devant moi sur la table...

Et je me suis réveillée pour de bon.

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 22:37 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Oniromancie".

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