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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?

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For the rare and radiant maiden whom the angels name Lenore
--> Texte à corriger encore, je n'arrive pas à dire la moitié de ce que je voudrais

Qu'est ce qui la meut? Que cherche-t-elle? Quel est son "moteur primordial"*, à elle?

Je me pose régulièrement ce genre de question depuis un an que nous pouvons nous targuer de nous connaître un peu mieux. J'ai souvent l'impression face à elle d'être aggrippée à la paroi d'une montagne, avec encore de nombreuses prises au niveau où je me trouve, des aspérités offertes gracieusement qui m'attachent à son flanc de manière assez sûre... Et pourtant, j'ai un sentiment de malaise à venir, toujours. Comme si je savais que, quelque part au-dessus de ma tête, la paroi devenait lisse comme du verre, polie et glissante, sur laquelle je ne laisserais même pas la trace de mes ongles. C'est ce truc dur et poli qui me fait mal aux doigts et au coeur par avance, avec la crainte de dégringoler à partir du moment où je l'atteindrai.

Pour pouvoir y tenir et continuer ma progression, il faudrait forcer, créer la prise à grands coups de piolet, ces blessures plus ou moins volontaires que l'on se fait en s'aimant. C'est un peu comme si je savais qu'il fallait se déchirer pour s'attacher vraiment, atteindre par les larmes et la douleur l'instant où, l'âme à nu, tout se consume en une seule certitude "Je ne veux pas vous perdre"... Mais suis-je seulement capable de porter un tel coup? En ai-je seulement porté un seul volontairement durant mes autres rares ascensions? Souvent le hasard de nos égoïsmes et lâchetés diverses s'en est très bien chargé sans que je le cherche. Jamais je n'ai vu le coup venir et chaque apaisement après ces orages m'a semblé sur le moment un sauvetage de justesse, une chance nouvelle donnée à nos pauvres êtres. Alors qu'à présent, je les sais nécessaires dans chaque progression, nécessaires pour se frayer un chemin à travers nos carcasses.

Or, la simple pensée de déchoir d'un seul degré dans son coeur, la seule image de ses yeux me reflétant un jour la trahison ou la déception me terrifie, même pour tous les pardons du monde après cela... Et ce qui me terrifie encore plus, est que je me dis sans cesse que ce n'est qu'une question de temps avant que cela m'arrive. A moins de rester indéfiniment dans la sphère agréable et sécurisante de nos seules ressemblances et accointances, masi on s'y ennuiera très vite...

Non, vraiment, ce n'est qu'une question de temps.

Même si j'aimerais vraiment me tromper.

* Le Français peut être si moche parfois!

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 08:17 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Feuilles du jour, feuilles tombées".



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