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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?
Damien : Merci

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Politesses

Il n'y a rien que je possède depuis toujours... Tout ce que j'ai, je le sais, finira par être perdu, ou jeté, ou donné ou laissé quelque part... Il m'arrive aussi souvent de perdre des amis comme je perds mes affaires... D'en jeter rarement, d'en donner peut-être*, d'en laisser, beaucoup. Et je crois qu'aucun ne porte mon deuil, d'ailleurs. Certains doivent m'en vouloir - encore que je ne sache pas trop comment on puisse en vouloir à quelqu'un de sortir de votre vie. Mais il paraît que ça se fait d'en vouloir à quelqu'un qui "ne donne pas de nouvelles" [alors qu'au fond, le plus vexant, ce sont les gens qui ne prennent pas de vos nouvelles, mais ça, on l'avoue moins]...

J'ai reçu des cartes de bonne année de gens que je ne vois plus depuis longtemps... C'est un peu comme les mails collectifs, ça ne prouve qu'une seule chose: que vous êtes encore dans le carnet d'adresse d'untel. Je n'arrive pas à y répondre. Bien sûr, je culpabilise, car ça veut dire que vous ne daignez même pas faire le petit effort qu'eux ont fait. Mais je me refuse  écrire à quelqu'un parce qu'il le faut. Le courrier strictement diplomatique, je ne sais pas plus faire. Alors je sais, il y a la politesse et je serais bien la dernière personne à dire que cette dernière n'est qu'une immonde hypocrisie bourgeoise, si si vraiment.

En fait, je crois que je n'arrive à être vraiment polie qu'avec les gens qui me sont parfaitement indifférents, jouer le jeu de la lettre aux marges adéquates, aux tournures appropriées sans faute de goût. Même si j'admets avoir beaucoup perdu en la matière, faute de pratique. Je sais même avoir aimé cette prose codée qui pèse chaque phrase au degré près sur la balance subtile des rapports humains. J'aime ça comme un jeu de rôles où l'on sort vraiment de soi, où  l'expression des sentiments est magiquement simplifiée, où l'on a pas à se torturer l'esprit pour savoir quoi faire de ses mains de ses pieds, de son être... C'est comme un jeu aux règles compliquées, qui s'avère très amusant une fois qu'on le maîtrise... Mais c'est un jeu.

Quand j'ai été amie avec quelqu'un, quand j'ai éprouvé cette envie de partager du temps avec luiouelle, connu la joie des retrouvailles ou les larmes des disputes, je préfère le silence complet aux annuels voeux pieux. Tout le monde s'accorde à comprendre qu'en amour, il vaille mieux se quitter plutôt que d'en venir à la collocation avec coït occasionnel, eh ben moi c'est pareil avec les amis...

Alors oui, là où je suis peut-être un peu responsable, c'est pendant la période intermédiaire... Entre le moment où nous étions amis et celui où l'on devient de simples contacts de mailing-list. Oui d'accord... Mais il faut savoir que, quand je rompt le contact avec quelqu'un, c'est quand j'ai eu le sentiment de ne pas lui être indispensable, quand je sais que d'autres personnes peuvent lui procurer exactement le même genre de relation que moi, en mieux bien souvent. Alors ça veut dire que pour être mon ami, il faut forcément me placer au-dessus de tous les autres? Pas au-dessus, non, mais peut-être un peu à part, car j'ai besoin de savoir où est ma place, serait-elle tout au bout de la table (tiens, j'avais écrit "l'attable"... c'est joli). Je n'aime pas sentir que je m'asseois sur un siège non-attribué, tout confortable qu'il soit.

En fait, ça doit être ça, ma spécificité: je suis l'amie qu'on perd tout le temps.

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 11:03 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Feuilles du jour, feuilles tombées".



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