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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?

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Novembre 2009 : 1 article
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Mai 2007 : 1 article
Avril 2007 : 1 article

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J'aimerais bien savoir quel scénariste de série B arrondit ses fins de mois en écrivant mes rêves...

Parce que j'ai passé toute ma soirée assise sur cette chaise devant l'ordinateur à feuilleter d'un oeil absent des dizaines de blogs de lycéennes mélancoliques à l'approche du Bac et de la fin de leur scolarité, j'ai été emmerdée toute la nuit par une sensation de broiement au niveau des reins et des rêves d'élèves me demandant de l'aide pour leurs révisions alors que -bordel! je suis prof de première et pas de terminale fichez-moi la paix.

Puis, S. est rentré tard et m'a annoncé que son boulot lui était finalement passé sous le nez, malgré toutes les promesses de son pote. J'ai pleuré de déception et me suis réveillée. Il était assis devant l'ordinateur et je lui ai alors demandé... Il m'a confirmé ce refus. J'ai repleuré de déception. Et me suis de nouveau réveillée. Il dormait alors à côté de moi. Je n'ai pas voulu le réveiller.

J'ai alors enchaîné sur un rêve dans lequel j'avais dénoncé, dans un canard local,  le sort d'une prostituée grecque ou macédonienne ou albanaise et que pour me remercier de mon humanisme, les macs de cette dernière - des mafieux grecs, eux - l'avaient tabassée et me poursuivaient pour me faire probablement subir un sort similaire. Le pire était que le journal étant dirigé par trois femmes, moi y compris, signant toutes du même prénom (Marie, qui n'a rien à voir avec le mien), j'avais mis mes deux acolytes en danger.

Je ne me rappelle plus trop l'enchaînement des faits: j'ai deviné que ces gars me cherchaient lorsque j'ai croisé, alors que je me trouvais à bord d'un véhicule, le regard mauvais d'un homme que je reconnus être le n°2 des maffieux en question. Il montrait des photos aux automobilistes et semblait poser des questions... Nous nous éclipsâmes de justesse.

Je me rappelle encore une scène dans la future maternelle de mon fils, où je décidai de m'enfuir avec une des deux rédactrices (qui s'avéra être une de mes collègues du bahut - j'ai dit fichez-moi la paix!) tandis que la troisième resterait je ne sais pas pour quoi.

Puis une autre scène où nous étions toutes deux réfugiées dans une sorte d'entrepôt qui devint ensuite une église dans le style russe, en pleine campagne, avec n°2 qui cherchait à entrer. Il y parvint et se saisit de ma collègue, j'eus à peine le temps de compatir au mauvais quart d'heure qu'elle allait probablement passer car je sautai sur l'occasion pour m'enfuir. Et aller chercher de l'aide, bien sûr. Si, si.

Je retrouvai brièvement et vaguement le décor de maternelle et fus absorbée un moment dans la vision de dessins enfantins faits au feutre sur ces vieilles feuilles d'imprimante avec des trous sur les côtés.

Enfin, je me retrouvai au bord d'une petite route un peu boueuse dans les environs de l'église et je vis arriver un convoi d'hommes armés dans des espèces de troïkas tirées par des motos avec des skis encadrant la roue avant. Dans l'une de ces troïkas, je reconnus cette fois le n°1, un gros moustachu à l'air méchant. N°2, lui, était avec un groupe d'hommes vêtus comme lui de pulls kakis et de bottes (pas uniquement de ça bien sûr, mais ce sont les détails dont je me souviens) et armés de kalachnikovs. J'apprends alors par ma collègue que ce sont les membres d'une milice à peu près gouvernementale qui avaient pour mission de nous retrouver avant les hommes de n°1, et ce, grâce à l'infiltration de n°2, afin de pouvoir démanteler le réseau de cet homme, et lui mettre la main dessus, ce à quoi ils venaient d'arriver. Voilà pourquoi le moustachu faisait la gueule dans sa troïka. Je remarquai aussi qu'il avait dû se passer des petits trucs dans l'église pendant que je m'enfuyais car ma collègue et n°2 semblaient assez proches et contents de l'être...

Mon rêve se finit sur une scène de retour triomphale. J'avais enfourché une des motos-ski et nous filions à toute allure sur la route à travers la forêt. Enthousiaste, je piquai une pointe de vitesse en zigzaguant entre celles de mes camarades avant de songer que j'avais cru comprendre que les motos tractaient un traîneau et que j'avais dû faire un sacré paquet de noeuds dans les harnais avec mes acrobaties...

Ma dernière vision fut celle du paysage qui se délavait petit à petit en longues traînées de feutre sur une feuille avec des trous sur les côtés.

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 09:05 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Oniromancie".

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