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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?
Damien : Merci

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Mai 2007 : 1 article
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Dans l'attente du couperet
--> "Je vous fais signe à la fin de la semaine"

Et nous sommes dans ce que l'on peut appeler "la fin de la semaine" et je me raidis croissamment dans l'attente de... de quoi en fait? Je n'en sais rien, mais j'ai un sale pressentiment. Oui, d'accord, j'ai ce sale pressentiment, à chaque trop longue période de silence. Sauf que là, elle est vraiment longue, cette période. Et cette fois, il n'y a pas officiellement d'excuse - ou alors, je n'ai pas tout entendu. J'ai beau m'être préparé au pire, avoir joué à la mourue pour doucement m'habituer à mon éventuelle mise en bière dans les pots de l'amitié défunte, juré que cette fois-ci j'aurai pas mal, et... et... et... Mon bras se recule à mesure que je crois sentir l'aiguille approcher.

Je n'arrive pas à me raisonner: objectivement, il ne s'est rien passé, nous n'avons eu aucun différent, j'ai cherché attentivement quoi ou qui ou comment j'aurais pu froisser, mais honnêtement, je ne vois pas. Et pourtant... j'ai la sale impression qu'on ne me dit pas tout, qu'on éteint les lumières une à une après avoir rayé mon nom sur le registre et repris ma clef alors que je suis encore dans un coin de la chambre où je m'étais endormie, sans faire attention.

A chaque clignotement annonçant l'arrivée d'un message, mon coeur s'arrête un petit peu alors qu'une sueur piquante m'envahit la paume des mains. Et ce m'est presque un soulagement de voir un autre nom que le sien dans la colonne des expéditeurs.

En fait, ce qui m'angoisse le plus, ce n'est pas tant son silence à lui, que celui d'Elle qui vient s'ajouter au sien (Ben oui, faut suivre, et puis merde.). Avant, Elle était toujours restée en dehors de nos malentendus et froidures passagères, de ces indécentes chamailleries de gamins égoïstes. Peut-être qu'Elle n'a réellement pas le temps... Mais d'un autre côté, peut-être que...

Quand une seule personne s'obstine à ne pas vous parler, on peut toujours mettre ça sur le compte d'un caprice, d'un état d'âme somme toute éphémère... Mais dès lors que deux personnes ont la même (non)réaction, il en naît une sombre idée de contumace qui me fait parfois dresser les cheveux sur la tête...

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 19:26 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Feuilles du jour, feuilles tombées".



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