Il avait promis. J'ai attendu tout le week-end sans pouvoir faire autre chose. En vain. Ce matin, je finis par lui écrire pour lui annoncer mon départ qui se précise de plus en plus. Silence. Je n'ai même pas envie de m'humilier à le rappeler encore.

Je n'arrive pas à m'y habituer, je n'arrive pas à être indifférente, je n'arrive pas à accepter l'idée que, désormais, plus rien ne me retient ici. Il n'a pas de place dans son agenda pour s'intéresser à mes petits malheurs. Je croyais être sa soeur de coeur et ne suis qu'une contrainte de plus dans un emploi du temps encombré.

C'est encore plus humiliant qu'une vraie dispute, qu'une vraie trahison, qu'une vraie gifle.