Alleluiah! Enfin bon, je n'ai pu scanner que trois pages, n'ayant que celles-là à dispo au moment où le destin voulut enfin mettre sur ma route ce miraculeux ustensile... Alors vous allez me dire que trois c'est un peu radin mais disons que c'est une amorce (en plus d'être assez représentatif de mon rythme de production, qui me fait parfois, souvent même me dire "Tout ça pour ça, t'as vraiment honte de rien ma pauvre") et puis on rêvera qu'à la rentrée je serai enfin équipée pour une production plus régulière.

Donc, parmi les mille et un projets fantasmés, il y en a un tout petit nombre qui accède au stade foetal (documentation et croquis), parmi ceux-ci une série d'illustrations du sublimissime roman de Julien Gracq Le Rivage des Syrtes parce que je me demande comment ça n'a encore jamais été fait tellement ce bouquin flatte l'imaginaire.

Alors ceux qui l'ont pas lu, ça leur dira rien (lisez-le, ça vous fera de chouettes vacances), pour ceux qui l'ont lu, bon ben c'est censé être une vue des jardins Selvaggi, dans la cité d'Orsenna.

J'ai un deuxième en réserve mais j'ai pas fini de le redimensionner, nettoyer les petites traces moches et tout et tout, on dira que ce sera pour demain.

Et celui-ci, c'est en fait la première page d'une BD (pas finie d'encrer, c'est pour ça qu'il y a des trucs qu'on voit pas bien; il y a aussi une deuxième page crayonnée mais pas scannée) absolument sans scénario précis, dessinée à l'intuition parce qu'à force de me prendre la tête et me bloquer sur le découpage de cases et tout, j'ai décidé de me lancer sans but et de voir ce que ça donne. Donc ne me demandez pas qui c'est la dame et pourquoi elle est là, je n'en sais pas plus que vous. (en plus ça fait concept ouaaah)

En plus vu le temps que je passe névrotiquement à dessiner chaque brin d'herbe, je me dis qu'il faudra pas qu'elle fasse cinquante pages, j'ai donc intérêt à trouver une chute rapidement...

Voilà zou, c'est tout pour un moment, je le crains...