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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?

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Aucune bonne action ne demeure impunie
--> C'est Spinrad qui le dit et il a raison en plus, le con.

Je crois que je suis en train d'acquérir bon gré mal gré la personnalité névrosée et haïssable qui devrait soit enterrer définitivement ma vie sociale, soit, si j'arrive à en faire un truc suffisamment drôle, m'offrir une carrière dans le showbiz et me faire gagner tout plein de pèze...

Par exemple, dès que j'essaie de faire un truc bien, avec toute la bonne volonté dont je suis capable, (ce qui si l'on en croit mes parents ne doit pas peser bien lourd depuis le temps que je ne m'en sers plus, mais bon quand même parfois...), ça me pète à la figure. Je vous jure. Je ne dis même pas ça pour m'excuser.

J'essaie pour une fois de faire un truc de A à Z, dans l'ordre et paf, ça marche pas, ou alors un esprit habile et malin s'amuse à tout redéfaire derrière moi, ou alors une chiennerie de verre d'eau s'abat sur le résultat... J'essaie de faire des efforts pour rendre service à quelqu'un et là encore, crac, la tuile du genre le machin que je proposais de lui transporter se casse ou bien j'oublie la moitié du truc quand c'est pas tout en entier... Et ça se finit toujours de la même manière, moi qui, à force de devoir dire "Je suis vraiment désoléééééée" n'arrive même plus à être convaincante et l'autre qui dit "c'est pas grave" avec un sourire tellement crispé qu'il me fait encore plus mal qu'une franche paire de claques. Y a pas, à tous les coups ça marche. Je veux faire un cadeau à quelqu'un parce que ça fait des années que je ne lui ai rien offert, et je l'oublie au moment de lui offrir (quand c'est en général la dernière fois que je vais le/la voir avant des mois), on m'en offre un, je le perds, ou l'abîme, en général sous les yeux du donneur comme pour lui dire "Fais-moi encore des cadeaux tu ne le regretteras pas".

Et quand je mets tout en oeuvre pour faire bonne impression auprès de quelqu'un (comme, par hasard, un des membres de ma famille aux yeux desquels j'ai déjà perdu pas mal de crédit) eh bien il y aura toujours le truc de dernière minute qui donnera exactement le résultat inverse. Ou alors, encore plus vicieux, si tout se passe bien du début à la fin, l'enchainement implacable et parfois impénétrable des causes et des conséquences fera qu'en fin de compte (parfois même très longtemps après) mon initiative restera dans les annales comme la plus mauvaise idée de tous les temps.

Autre exemple imparable: je suis toujours en retard tant ma conception du timing serré frise souvent la strangulation. Je pourrais m'excuser en disant que je suis très occupée, ce qui est souvent vrai, mais la plupart du temps c'est parce que j'accumule avec art plein de petites secondes de glandouille-j'ai-le-temps qui à force se muent en minutes, puis en quarts d'heure, voire plus... Et pourtant, à chaque fois que j'ai au contraire fourni des efforts pour prendre de l'avance, je suis arrivée encore plus en retard que d'habitude, qui parce que camion, qui parce que "incident-voyageur", qui parce que "terminus tout le monde descend un autre bus va vous prendre (après pas moins d'une demi-heure à vous les peler dans le froid à l'arrêt de bus Messieurs Dames mais ça c'est plus mon problème j'ai fini mon service)", etc etc etc.

 

Tant et si bien que souvent je finis par me dire que si je ne fais plus rien, que je ne bouge plus, surtout ne tente plus aucune initiative, et à la limite ne vois plus personne, j'éviterai de faire une connerie et de blesser quelqu'un.

 

Mais c'est là qu'en général on me traite d'égoïste.

Enfin, on me traite...

Non, on dit rien et après on en parle avec d'autres.

Je le sais.

J'ai entendu.

Et c'est comme si je retombais en primaire. Et même parfois ça me fait pleurer. Et alors je me dis qu'un jour je serai maître du monde. Et que j'utiliserai mon pouvoir pour faire plaisir à tout le monde.

Mais que ça provoquera une catastrophe nucléaire ou pire.

Et qu'ils mourront tous.

Et je me demande si Hitler et pol-Pot ont commencé comme moi. Ptêt qu'à la base ils voulaient juste faire plaisir (humour transgressif = provocation = rebelle = plein de thunes, désolée, j'essaie.)

 

Bon c'est pas gagné. Caliméro a épuisé le filon avant moi de toute façon. Encore un à mettre sur ma liste noire, tiens.

 

Tout ça pour dire que je suis rentrée de vacances et que j'ai un moral de hérisson écrasé sur une route de campagne.

 

 

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 14:42 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Feuilles du jour, feuilles tombées".

Commentaires :

  p.ledroit
26-08-06
à 18:53

Tu connais Murphy ?
J'aurai tendance à te dire :
"Always look at the bright side of life" ;)
Courage, si tu as conscience des choses que tu veux
changer, c'est déjà fait à moitié.

  WeepingWillow
WeepingWillow
26-08-06
à 21:21

Re:

Celui de la loi ou celui de "c'est pas moi c'est Murphy"? Quoique c'est peut-être le même...

Ben non, c'est quand je prends conscience des choses qu'il faudrait changer que le courage me fuit, justement... :-)




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