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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?
Damien : Merci

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Novembre 2009 : 1 article
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Mai 2007 : 1 article
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Bobo

Cette nuit, encore un rêve bizarre, dont il ne me reste presque rien, mis à part une impression malsaine, commençant dans un contexte vaguement érotique pour sombrer dans la vision d'un corps griffé d'éraflures où un peu de sang avait séché en perles granuleuses et noirâtres.

Pas de nouvelles des parents... Ils devraient pourtant avoir reçu ma lettre, depuis le temps. A force, je ne sais plus comment ils peuvent réagir. Je ne les crois pas capables de faire les morts. Encore que... Ils n'ont cessé de réagir exactement de la manière dont je ne les croyais pas capables, alors, après tout... C'est con de se dire ça, mais je n'aimerais pas être à leur place en réalité... Parfois je me demande si j'ai vraiment envie de revenir en bons termes avec eux.

Je surveille d'un coeur un peu inquiet le petit qui somnole sous le poids d'une énorme fièvre. Je ne peux pas m'empêcher de trouver beau son front pâle aux sourcils légèrement froncés, traversé de petites veines bleues. Il a mangé trois miettes et bu autant de biberons avec l'air absorbé et vaguement triste de quelqu'un qui ne veut pas déranger. Malade, il est comme une poupée docile aux gestes mous et cotonneux. Une veine palpite le long de son petit cou brûlant pendant qu'il respire avec un léger son essoufflé. Je lui ai donné un bain, un anti-inflammatoire, je ne peux pas faire grand-chose de plus qu'attendre désormais que la fièvre baisse. Cette nuit, je ne dormirai que d'une oreille pour guetter l'évolution de la température. Rien d'inquiétant selon le médecin... Mais cette fièvre... comment un si petit corps peut-il être aussi brûlant? Je me vois accomplir des gestes inutiles et romanesques, comme rafraîchir ses tempes avec un linge humide. En même temps, je me surprends à aimer au fond cet état de calme que je ne lui connais pas d'habitude. C'est un peu comme jouer à la poupée, une poupée dolente et doucement plaintive qui me fait retrouver un sérieux de petite fille.

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 21:49 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Feuilles du jour, feuilles tombées".



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