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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?
Damien : Merci

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En finir avec Harry Potter...

Hier soir, je n'ai pas résisté, j'ai enfin sacrifié au troupeau et ai regardé Harry Potter, diffusé sur la deuxième chaîne si mes souvenirs sont bons... Et ce matin, je ne résiste pas à l'envie d'analyser un peu cette daube.

Car c'en est une, de daube, oui. Et une avec des moyens! Je vais donc essayer de rassembler les résidus épars de cette histoire à la con, qui a su rassembler les plus mauvais clichés de contes traditionnels et l'arsenal des poncifs d'une modernité passée à la moulinette de Disney entre autres...

Tout d'abord, Harry est un jeune orphelin qui vit chez une bande de beaufs ventripotents, dont le sadisme fait concurrence à la bêtise. H. leur sert vaguement d'esclave et de souffre-douleur, vivant dans un placard sous l'escalier. J'y vois un relent de Cendrillonisme accomodé à une sauce psychanalytique douteuse. Enfin bon bref. Cette famille ne sait donc pas quoi faire pour emmerder et humilier ce pauvre Harry dont la tête de têtard à lunettes genre premier de classe mannequin chez Afflelou, il est vrai, n'est pas sans susciter quelques envies de baffes. Mais on dira que c'est personnel.

Or depuis quelques temps, des chouettes ont la sale manie d'apporter des lettres adressées à l'intouchable, ce qui a le don de provoquer l'hystérie de son beau-père qui décide de déménager dans une ruine sur une île battue par les vents (c'est sans doute un essai de merveilleux, mais l'effet est plutôt raté... Eh oui, madame Rowling, le merveilleux aussi a une logique, ce dont vous semblez cruellement manquer) C'est là qu'ils sont rejoints par une espèce de clochard géant à l'haleine probalement chargée qui, après quelques terreurs et tours pendables joués à la vilaine famille (censés provoquer le rire approbateur des bambins dont le sadisme n'est plus à prouver) embarque Harry à qui il a annoncé entre temps qu'il était en fait un super grand sorcier. Ce à quoi la présence et la précocité d'esprit du garçon a fait répondre cette phrase derrière l'innocence de laquelle pointe déjà une sagesse décoiffante: "Mais je ne suis pas un sorcier... Je suis juste Harry" C'est vrai que Harry, c'est pas vraiment un nom de sorcier... C'est vrai, le gars, il se serait appelé Merlin... Bon, il aurait encore plus morflé à l'école, mais au moins, il aurait réagi plus vite à l'annonce de son destin véritable, mais passons... Il devait sans doute avoir des parents progressistes... Ou admirateurs de la famille royale, qu'en sais-je?

Bref, donc le gros l'emmène avec lui à Londres pour faire, comme il se doit à Londres, du shopping. Il doit en effet acheter ses fournitures "scolaires" pour son entrée imminente à l'école de sorcellerie Poudlard (hommage à la mère Poulard?) Le petit Harry, dont la justesse de vue ne lasse pas de surprendre s'étonne que l'on puisse acheter des fournitures de magicien dans le coin. Ils se retrouvent alors dans un Londres parallèle où une foultitude de magiciens, sorcières et autres déambulent dans les rues en costumes médiévaux (sans doute en hommage à l'époque obscurantiste de leur apogée), marchandent le prix de venin de crapaud en poudre, où les gamins - qui eux n'ont rien à envier aux gamins modernes- s'extasient devant le dernier modèle de balai à réaction Nimbus 2000. Tout cela pourrait être drôle après tout, j'ai rien contre, mais l'ennui est que ça se prend terriblement au sérieux. Tout ce beau monde, en entendant le nom d'Harry Potter (qui en Français fait Henry Potier, je tenais à le préciser) manquent de se pâmer, certaines vieilles en chaleur se retiennent à peine de lui lécher les mains et le petit Harry en est bien gêné...

J'en suis même pas au premier tiers du film et déjà ce mssage est beaucoup trop long. Je ferai plus bref pour le deuxième, c'est promis...

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 11:34 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Diatribes...".

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