Range-range-range.

Je n'ai encore quasiment rien fait de tout ce qu'il y a pourtant d'urgent à faire. Il est vrai qu'on est dimanche. Justement, pourquoi ne profité-je pas de dimanche pour faire tout ce qui est de second plan pour n'avoir plus que l'urgent à faire une fois lundi venu? C'est agaçant, je SAIS ce que j'ai à faire. Je SAIS aussi que c'est indispensable, en plus, le laisser-aller ambiant me sort par les yeux, je ne supporte pas ce capharnaüm qui me déprime en me donnant l'impression de vivre dans une caravane de réfugiés kurdes... Et pourtant... Quoi? Je pousse l'esthétisme à préférer ne rien faire que faire quelque chose d'utile et de nécessaire? La paresse me dirait maman. Mais la paresse, bien que mère de tous les vices, n'est tout de même pas vicieuse à ce point, si?

Allez, je me secoue les puces. Hardi! Plongeons nous dans le fonctionnel avec la serpillère, ramassons un à un les débris d'oisiveté et frottons, râclons ce vilain esprit d'immobilisme et rendons-nous présentables, frais et hygiéniquement récurés, pliés, rangés, alignés, et que ça brille!

Peut-être aurais-je l'esprit ûn peu plus limpide après tout ça...