Décision fermement prise: j'arrête ce blog-ci finalement. De partout, il échappe à sa destination première, il y a franchement de quoi se taper les cuisses en lisant les prétentions de mon premier article, de plus, j'ai moi-même à la longue dénaturé les motivations qu'il avait au départ.

J'en ouvrirai un autre, juste le temps de trouver une interface qui me plaît et de me familiariser avec. Peut-être que je laisserai celui-ci dériver à l'abandon, peut-être que je sauverai les articles qui le méritent et larguerai tout le reste, je n'en sais rien... Peut-être déménagerai-je les pièces qui me sont précieuses dans mon nouvel abri. Peut-être qu'au bout d'un temps plus ou moins court ma vanité viendra l'air de rien laisser une nouvelle adresse pour ne pas perdre ses fantômes de lecteurs, mais ce serait bêtement recommencer la comédie... Mais - diable! j'me connais...

C'est très con. La sincérité tient à tellement peu de choses au fond. En fait, elle ne tient à rien, ni à personne, surtout.  Ou plutôt, elle se doit de ne tenir à personne. Pour exister.