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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?
Damien : Merci

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Novembre 2009 : 1 article
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Août 2007 : 1 article
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Mai 2007 : 1 article
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La littérature pour échapper aux tâches ménagères...
--> ...ou comment on en vient au meurtre...

Voici que je m'attelle de nouveau à ce clavier sans trop savoir quoi raconter. Trop lu, impression d'avoir déjà tout vu, tout ce que je peux produire me semble un resuçage frelaté d'anciennes lectures, j'essaie d'appliquer comme des recettes tout ce qui m'avait semblé fonctionner, en sachant très bien que je m'égare sur de fausses pistes. Je fais juste semblant d'ignorer que j'écris pour échapper à d'autres tâches, plus urgentes, plus nécessaires et aussi plus ingrates...

Qu'il fait froid, Mon Dieu, je grelotte sur place, sans avoir même le courage d'aller chercher un pull. Je ne veux pas quitter ma place pour ne pas perdre les moindres filaments de phrases qui palpitent dans l'air en attendant que je leur mette la main dessus. En attendant... non, ils ne m'attendent pas, ils me narguent et s'enfuient dès l'instant que j'ai esquissé un geste à leur endroit. Je songeais récemment aux catastrophes qui ne manqueraient pas d'être commises si le geste avait la rapidité de la pensée. Pourtant, combien de fois ai-je soupiré après la lenteur, la pesanteur des membres qui sont comme autant de freins à la force créatrice de l'esprit. Or, nous sommes tous, avons tous été criminels, par la pensée, au moins une fois...

En effet, sans cette lenteur, cette limitation du geste, les trois personnes qui viennent de m'interrompre successivement en ayant la mauvaise idée de me téléphoner en pleine réflexion (même pas pour me parler mais pour transmettre maints messages à une personne que je ne nommerai pas qui n'est même pas fichue de les rappeler), ces trois personnes, dis-je, ne seraient en ce moment plus que trois cadavres en train de refroidir tranquillement, sans même avoir eu le temps de comprendre pourquoi...

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 15:35 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Feuilles du jour, feuilles tombées".



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