Ton dessin de l'Amirauté du "Rivage" a accompagné ma lecture de l'oeuvre cet été, si cela peut te rassurer sur les qualités de tes tentatives.
Quant aux chutes de tuiles, la tactique du couvreur (monter sur le toit et réparer les dégâts) me semble plus productive que celle du guerrier japonais mais c'est toujours plus facile à dire...
Bon courage donc.

Non mais mon samouraï est ausi couvreur tout de même, mais il n'aime pas trop ça, ça lui donne un peu de vertige parfois...

Alors, le Rivage? aimé?

Oui, je suis bien rentré dans cette histoire et pourtant ce n'était pas évident avec des enfants vrombissant en permanence autour de moi. Le style est éblouissant, obligeant parfois à relire la phrase plus lentement pour en saisir toute la dimension. L'histoire est très forte et véhicule de nombreux thèmes auxquels je suis sensible (la responsabilité individuelle, le temps, la mort des civilisations, toutes choses intemporelles et... très actuelles).
En même temps j'éprouvais un certain malaise : si l'auteur se pointait aujourd'hui avec un bouquin dans le même esprit chez un éditeur, on le reconduirait avec un mépris aimable et deux trois mots d'encouragement. J'ai l'impression qu'il faut "être âgé" pour apprécier pleinement ce livre et qu'aucun écrivain n'osera plus une telle écriture et une telle pensée, du moins en public. Reflexion de "vieux con" ? (d'abord pas si vieux que ça !), je ne sais pas, qu'en pensent la lectrice et l'enseignante ?
Pour les tuiles et le vertige, cela concerne ton gamin ? Je suis trop curieux mais le sujet me touche...
Tu peux en causer hors ligne...si tu veux

 J'ai écouté ta playlist hier soir. Je compte le refaire cette nuit. Je tenais à te le dire.

Hahaaaaaaaaaaaa! merci, nung'! :-D