Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)


Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?
Damien : Merci

Réagir :
Nom
Adresse web

Grenier
Novembre 2009 : 1 article
Janvier 2009 : 2 articles
Novembre 2008 : 1 article
Juin 2008 : 1 article
Mai 2008 : 2 articles
Avril 2008 : 1 article
Mars 2008 : 1 article
Août 2007 : 1 article
Juillet 2007 : 2 articles
Juin 2007 : 5 articles
Mai 2007 : 1 article
Avril 2007 : 1 article

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Pourquoi Lost c'est nul, mais pourquoi je regarde quand même...

Sachez cherzamis que lorsque je cesse de geindre sur mon pauvre sort, il m'arrive aussi de regarder la télé, enfin mon écran d'ordi et de suivre - ou plutôt d'entamer - pas mal de séries de chez ces salopards de ricains, dont j'admire sans réserve la prolificité télévisuelle. Tout ça pour dire qu'il est facile de les accuser de toutes nos dégénerescences culturelles tandis que je cherche desespérément à quand remonte notre dernière trouvaille maison en matière de fiction, mais passons.

Ben oué, parce que d'abord, il y a Rome. Rome, bordel, ze monument magistral tant sur le fond que sur la forme, 12 épisodes parfaitement maitrisés suivant le meilleur des scénarios possibles: l'Histoire. La série qu'il faut montrer à tous les latinistes qui croient qu'à Rome il n'y avait que des vieillards en toge qui parlaient chiant en levant le bras: ici ça complote, ça baise, ça assassine, ça coupd'étate, ça manipule à tout va. Les acteurs sont talentueux et pas connus donc on ne voit rien d'autre que les personnages, de surcroît extrêmement bien écrits, depuis le consul César jusqu'à l'esclave scribe... Les actrices sont belles et ressemblent à de vraies femmes, pas à des poupées californiennes (non parce que dans Gladiator, hein quand même), avec de vraies hanches et de vrais nez, ça a l'air con dit comme ça, mais ça joue. Bref, c'est la claque pour tout ceux qui voudraient croire encore qu'aux Zétazunis-c'est-que-des-bouffeurs-de-hamburgers-qu'ont-pas-de-culture, parce que s'ils n'étaient pas là pour nous rappeler la nôtre, c'est pas avec Plus belle la vie qu'on s'en souviendrait. Je n'en dis pas plus, offrez-vous le DVD de la saison 1 à Noyel et vous comprendrez.

NB: Il faudra juste que je comprenne pourquoi je deviens aussi grossière dès qu'un truc me passionne...

Ensuite comme annoncé dans le titre, je tenais à parler de Lost... Ha ha ha... Lost... Ou comment des scénaristes/créateurs/producteurs je ne sais pas à qui incombe la faute sur ce coup-ci, ayant visiblement chopé la grosse tête et beaucoup trop lu des délires forumesques des accros de la première heure, flinguent un scénario au départ très riche et prometteur, repoussant d'épisode en épisode les limites de l'incohérence et du ridicule. C'est bien clair, je continue désormais à vouloir suivre cette série juste parce qu'elle me fait rigoler.

Au début, Lost j'aiamis bien, beaucoup, même. J'aimais même bien les flash-backs, parce qu'ils nous montraient chaque personnage sous un jour que ne laissaient pas supposer ses apparences, avec une relative finesse (bon OK pas pour tous, j'ai jamais accroché à Jack alias "le docteur super-héros qui finit par casser les bollocks de tout le monde" ni à Kate alias "la bombasse fugitive qu'a un passé hyper terrible dont tout le monde se fout pourvu qu'on voie ses nichons", pas de bol, visiblement ce sont les persos préférés des créateurs de la série), qu'on finissait par croire à un destin collectif où chacun avait un rôle à jouer, sa rédemption à trouver, bref c'était plutôt accrochant comme concept. Seulement voilà, les mystères irrésolus ont commencé à s'accumuler méchamment dans la deuxième saison, et on se mettait à nous causer de tout sauf de ce qui était important. Par exemple, alors qu'on aimerait bien savoir pourquoi Locke a fini en fauteuil roulant ou pourquoi ces fameux chiffres de l'équation de la poisse, on nous informait gentiment du détail du pourquoi comment Jack - Dr Mengele - Sheppard a rencontré sa future femme ancienne patiente miraculeusement sauvée (épisode 1), comment il l'a épousée (épisode je sais plus), comment ils ont fini par plus s'entendre parce que docteur trop occupé soigner malades (ce qui en dit long sur l'altruisme de sa blonde de femme, autre épisode paaaasssionnant) et comment elle l'a quitté. Et là tadaam sur quoi sont les flash-backs du 1er épisode de la nouvelle saison? sur Jack qui vit mal les heures de son divorce, tu parles d'une mythologie! Et je vous passe les épisodes sur le passé hyper terrible de Kate la bad-girl en carton...

Bon ensuite, les Autres (Zi Ozeurs dans la version originale) que l'ont présentait dans les premières saisons comme des êtres sauvages et invisibles, furtifs et cruels, à la force physique à la limite du fantastique , rejetons dégénérés d'une tentative d'utopie écologico-sociologique, se révèlent dans la saison trois être de banals banlieusards juste un peu louches vivant dans une espèce de petit patelin  tenant à la fois du lotissement pavillonnaire et des bungalows du Club Med Costa-Rica, alors certes en plein milieu de l'île, mais franchement, après avoir vu une blonde faire des muffins pour son club de lecture et se vexer parce qu'un des membres lui a dit que son Stephen King c'était de la merde, je vous avoue que Zi Ozeurs, on pourra m'apprendre en saison 18 que c'étaient finalement des lézards déguisés en humains, j'en aurai plus rien à carrer. Non mais franchement, quoi.

Pour résumer, je rappellerai simplement aux scénaristes qu'il y a un paquet de trucs qui ont l'air d'être tout bonnement passés à la poubelle alors que ça faisait partie des trucs qu'on aurait bien aimé savoir parce qu'un tout petit peu au centre de l'intrigue de départ:

- les fameux chiffres (ah mais oui c'est vrai, le bunker, en explosant a supprimé l'anomalie magnétique et tout les problèmes des gars qui s'emmerdaient depuis vingt ans à appuyer sur un bouton toutes les deux heures pour empêcher un cataclysme super grave de se produire comme quoi on est con parfois hé hé hé...)

- Danielle - madame Mim - Rousseau qui a parcouru l'Ile pendant seize ans sans voir jamais vu que toute une communauté de gens y vivaient en parfaite adéquation avec le reste du monde (ils ont même pas des fringues démodées et il y a la télévision)

- La curieuse maladie dont sont morts les compagnons de Rousseau et dont Desmond se protégeait en se faisant des injections de produit jaune (qui fut aussi injecté à Claire pendant son enlèvement) dont plus personne ne parle.

- L'émission de radio surgie du passé qui programmait du Duke Ellington dans la radio de Hurley et Sayid, qu'est-ce qu'ils vont en faire de celle là? encore un truc magnétique?

- The F***ing Dharma Initiative, ben oué il semblerait que ce soit le cadet de leurs soucis aux Others ce truc là, alors que cétait quand même le principal pilier de la deuxième saison.

- Le pied géant aux quatre orteils (dont ils auraient pu se passer tellement rien qu'à dire c'est déjà bien crétin comme trouvaille)

- Le défunt père de Jack, dont le cadavre s'est volatilisé depuis un bail sans que personne n'ait l'air de s'en soucier...

- Les pouvoirs bizarroïdes du petit Walt qu'on a finalement renvoyé à la civilisation avec son père sans qu'on sache le fin mot de l'histoire (l'acteur a dû soit avoir une poussée de croissance soit commencer lui aussi à trouver le scénario complètement con, à moins qu'il ne ce soit fait gauler par la police hawaïenne pour conduite en état d'ivresse, délit qui a tendance à causer la disparition presqu'immédiate des persos concernés dans la série. D'ailleurs, si le hobbit, Kate et Jack pouvaient se retrouver tous ensemble à souffler dans le ballon j'y verrais pas d'inconvénient...)

- Le sens de hiéroglyphes ainsi que la mystérieuse carte dessinée sur une des portes anti-explosion du bunker qui a finalement... explosé ah oui c'est vrai héhéhé c'qu'on est con des fois...

Bref j'en rajoute pas, j'aime pas taper les pauvres.

Au prochain épisode, je vous parlerai d'une série qu'elle est bien, elle.

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 22:13 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Feuilles du jour, feuilles tombées".

Commentaires :

  playmO
02-12-06
à 00:05

Ahlala, Wiwi, ma petite Wiwi, tant de naïveté, c'est mignon. Voyons, tu es une intellectuelle non? Sers-toi de ta tête, t'es pas un gros nerd dork comme nicco quand même. Alors analysons un peu, si tu veux bien. Que nous dit Lost, d'emblée? Un avion se fait couper en trois. Pas banal déjà. Ces trois morceaux s'écrasent sur une île. Bon. Et de la centaine de passager environ, plus de la moitié a survécu. Holaholaholaholaholaaaaaaaaaa, stop, pause, arrêt sur image sur Kate en train de soigner la jambe de Michael, vus de dessus, et lui qui pousse des gémissements : "Haaaaan, ouuuuuh, raaaaaaah...."
Désolé, je reprends : ça commence donc par une impossibilité. On nous dit donc : attention les mecs, l'histoire là ça va être du grand n'importe quoi, du foutage de gueule, du TF1 presque (non, on déconne), bref on va vous raconter n'importe quoi, faites gaffe un peu. Bon. Ensuite on voit dès le premier épisode que la situation et l'environnement ne sont pas non plus logiques. Confirmation : on cherche à nous embrouiller. Pas au vingtième épisode, pas genre oulala, le twist là, ouh mamma mia ché ils sont trop forti chez ABC ma ché va fanculo e pericolo sporgersi hé? Nan.
Nan, là on nous dit : bon, les gars, les séries, on a tout fait là, les oreilles géantes dans Star trek, les avocats qui baisent interacial dans Ally Mc Beal, les vampires qui ont peur de mourir de chagrin dans Buffy... on a repoussé les limites du crédible, si on veut aller plus loin, faut partir dans le surréaliste. En clair, on va vous raconter n'importe nawak, mais en fait c'est pas grave, le but c'est justement de pas comprendre. Concept. Donc ne soyons pas geek, ne cherchons pas de logique. Ca rime, tavu.
Certes, niveau narration ça a pris un méchant taquet courant saison deux, avec en effet des flashbacks tout pourris que même France3 Poitou en voudrait pas. Cependant, je persiste à penser que les auteurs, et non la série si tu suis bien, vont bien quelque part. J'en veux pour preuve que tous les éléments que tu donnes ont en fait une explication donnée:

- Les chiffres correspondent, entre autres, aux places de certains passagers dans l'avion. Ca parait con, mais personne n'y pense jamais. Le nombre de chiffre correspond environ à une équipe dans une émission de Survivor, j'y reviendrai.

- Rousseau a effectivement eu le temps de parcourir toute l'île, sauf le centre car il faut traverser un certain territoire gardé par un certain nuage noir assez méchant quand il s'y met. Locke a dit n'avoir pas vu la même chose qu'Eko. Or l'on n'a jamais vu la chose qu'au travers des yeux de ce dernier. Qui est "prêtre".

- La fameuse maladie ne semble concerner que les gens n'ayant pas touché à la nourriture parachutée par la Dharma company. Kate et Charlie étaient malades, depuis ils vont bien.

- La Dharma company, justement. Il ne t'a jamais frappé que Desmond, qui se faisait des injections de sérum dans un bunker dont l'alerte quarantaine est écrite sur l'intérieur de la porte, ce type donc, appelle tout le monde "Brother" en VO? Namaste.

- Dans Nimitz, retour vers l'enfer, un porte-avion sort du temps présent en passant au travers d'une tempête magnétique. 2,21 gigowatts!

- Le pied là j'avoue que je capte pas. P'tet un rapport avec le Colosse de Rhodes...

- Le cadavre du père de Jack n'était peut-être pas dans le cercueil.

- Walt lisait un comic de super-héros racontant l'attaque d'un groupe par un ours polaire, juste avant la dite attaque dans la jungle. Mais l'ours était dans la cage/aquarium.

- Les hiéroglyphes comportent un anubis, ce qui renvoit à Les voies d'Anubis de Tim Powers qui parle d'uchronie. Et la carte représente exactement la structure universelle de l'espace-temps : topologie en étoile avec six dimensions. Hypercube dans hypersphère.

Bref, il y a d'autres trucs chelous, le Black rock, le bateau pirate en pleine jungle, le fait que l'avion du frère d'Eko se soit écrasé pile sur la même île (ohohoh), le câble que Sayid trouve sur la plage, qui le mène à Rousseau, ah comment c'était pourri ça, il aurait pu buter sur un bout de câble mais non, il fait une pause juste à côté, et donc il sert à quoi le câble qui sort de la mer? A alimenter en courant les requins qui ont un logo Dharma sur l'aileron? Hahaha.
Ce que je veux dire, c'est qu'il faut pas chercher un sens à Lost, c'est exactement l'inverse, c'est ce que nous dit Locke depuis le début, le personnage ET le philosophe, alors que Rousseau est dingue depuis longtemps.
Ce que je veux dire, c'est que quand tu parles de titre, c'est justement ce qui devrait attirer ton attention. Qui est le plus perdus? Les naufragés ou nous?
Ce que je veux dire, c'est que quand on est sur une île placée hors du temps, avec un type au nom de(s)moniaque, on doit s'attendre au purgatoire.
Ce que je veux dire, c'est qu'à la plus mystérieuse question, la réponse est souvent en soi.


  WeepingWillow
WeepingWillow
02-12-06
à 01:05

Re:

Non mais bon, perdre les spectateurs c'est un bon prétexte pour balancer des trucs à tout va en dépit du bon sens, les paumer en cours de route parce que ça saoule, et finir par banaliser le tout dans un soap ennuyeux à crever avec juste quelques bouts de monstre dedans quand on a besoin de maintenir l'audience, dans ce cas ils auraient du appeler la série "What's the Fuck?" ç'aurait été plus clair.

Manquerait plus qu'ils nous pondent une prophétie, tiens.


  playmO
02-12-06
à 10:23

Re: Re:

Non mais il diluent grave la sauce, c'est clair. Mais si tu continues, c'est que t'aimes. D'ailleurs la grossièreté, ça a un autre nom : la passion.

En fait ils pourraient refaire la série en une trilogie ciné, ça ne saoulerait moins que de devoir attendre des mois et des mois d'avoir la réponse.


  playmO
25-12-06
à 23:59

Re: Re:

Bon WW tu peux lâcher l'affaire avec LOST pour le moment, j'ai ouï dire (en fait de l'avau d'Abrams lui-même) qu'ABC avait demandé expressément à ce que la continuité et surtout la fin de la série soient expurgés pour en faire un soap. Business, quand tu nous tiens...

Quelques infos qui te consoleront peut-être un peu, en attendant une hypothétique remise du navire à flot : les fameux nombres, dont le total équivaut à 108, soit le nombre de minutes du compteur de la station, correspondent (entre autres) à divers concepts de l'hindouisme/bouddhisme. Les quatre nobles vérités, qui sont à la base de la roue du dharma (comme la compagnie), peut-être en rapport avec le pied colossal, who know? Huit correspond au noble sentier octuple, lui aussi en roue, que l'on retrouve sur le drapeau indien par exemple. Quinze, outre représenter le nombre de plaques tectoniques de la croûte terrestre, fait écho aux quinze sections d'un rosaire bouddique, qui compte 108 pierres ou graines censées représenter les péchés du saint sur toute sa vie. Tu noteras qu'elles sont alternativement noires et blanches et sont évoquées plusieurs fois dans la série, autour de Locke notamment. Quinze est aussi le nombre de pièces d'un backgammon, dont Locke apprend les règles à Walt dans le pilote.
Seize est le nombre de caractères utilisés en langage héxadécimal informatique, donc probablement celui du compteur de la station. C'est également le nombre de disciples de bouddha, c'est à dire également de personnes étant arrivées au nirvana. 23 est un célèbre nombre en numérologie, sùrement un gros clin d'oeil des scénaristes (il y a un film à ce sujet qui va sortir, nicco en parlera sùrement). C'est aussi le nombre d'Autres en tout, je n'ai pas trouvé de rapport au bouddhisme.
42 est le chiffre clin d'oeil à la réponse ultime de Douglas Adams par un ordinateur conçu pour trouver le sens de la vie.

On peut en conclure deux choses :
- la suite de nombres part de concepts spirituels existants, liés à des question fondamentales, et se dirige vers le grand n'importe quoi.
- ils se foutent de not' gueule.

En conclusion, je te propose de regarder Heroes. Rigolo et aussi tordu, cette série a le mérite d'afficher la couleur et de ne pas prétendre contenir un sens ésotérique profond. Alors qu'elle en a un, en fait.
Mais c'est une autre histoire.


  playmO
26-12-06
à 00:06

Re: Re:

Du coup j'ai oublié de préciser que les nombres, entrés dans un GPS, donnent la position de l'île dans le Pacifique. Position qui se trouve être l'un des points géomagnétiques de la matrice terrestre. Le point opposé se trouvant au large de l'Afrique de l'Ouest. Mais j'expliquerai tout ça chez nicco, vu que c'est en rapport avec Matrix.

Pas fini de le faire chier tiens.




Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom