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Ce soir, comme tous les soirs, le petit dîne sur un coin de la grande table. En soi ça n'a rien d'horrible, quoi que cela dépende du point de vue adopté, mais j'en viens au fait: comme dessert, je lui donne deux petits suisses parfum pomme et banane que j'ouvre devant lui sur son assiette.
Pendant qu'il mange, je me plonge dans la rédaction d'un commentaire inspiré, avant de relever la tête 5 minutes plus tard en entendant le petit qui se balade. Je me lève pour voir où il en est, m'approche de la table... Plus de petits suisses. Pas seulement le contenu, ça n'aurait rien que de normal, mais les pots eux-mêmes... Première interrogation, connaissant mon degré de fatigue: lui ai-je seulement donné les petits suisses? Les deux opercules sur le bord témoignent en ma faveur... Alors... Alors, ça veut dire qu'ils sont quelque part... mais OU???
J'imagine déjà avec frissons deux petits tas de fromage frais arôme pomme-banane écrasés dans un recoin de l'appartement. Premier réflexe, je regarde vers le lit conjugo-parental: rien n'a remué en apparence, tout semble intact... Dessous, rien non plus. Le sien est aussi vide... Mon bureau, mes copies, je crains le pire et l'inexplicable envers mes élèves... Mais rien non plus... Je débarrasse les chaises des piles de vêtements vaguement entassés dessus, tremblant à chaque geste, en vain. Je vais voir à la cuisine, je soulève les rideaux, en profite pour attrapper quelques moutons, scrute avec anxiété les rayonnages des bibliothèques, sans succès...
Donc, je suis rassurée que rien de vital n'ait été atteint, il n'en reste pas moins que j'ai deux petits suisses pomme-banane qui se baladent en liberté dans 45 m² et que je ne peux décemment me coucher sans avoir remis la main dessus (ou dedans...)!
Je finirai probablement par les retrouver en sentant subitement un truc frais et onctueux sous ma fesse gauche quand je m'y attendrai le moins...
Post bien trop long pour cette histoire débile... A moins que je songe à en faire une mode, en rassemblant toutes ces petites misères du quotidien dans un recueil de textes super pittoresques que tout le monde s'arracherait chez les libraires...
J'intitulerai ça Le bas qui file dès 8 h 55 et autres psychoses minuscules...
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