C'est dire les tréfonds de désespérance dans lesquels je me meus péniblement en ce début de soirée dominical... De plus, je sens bien capable de commettre l'irréparable si jamais il prenait de nouveau l'envie à ce début de Mars  (de MARS, bon sang!!!) de jouer les kadors sous la neige... Parce que moi La-terre-qui-s'habille-d'un-blanc-virginal-masquant-ses-laideurs-sous-l'ephémère-et-enveloppant-la-nature-d'un-voile-de-rêve-d'enfant et autres aâneries poétiques, ça me laisse froide... congelée, même. Vois pas franchement l'onirisme dans la vasouille noirâtre qui s'accumule au coin des trottoirs dès les premières heures de la matinée... J'ai juste remarqué que le froid avait tendance à donner la courante aux chiens... Et que ça se voyait encore mieux sur l'albe tapis neigeux, avec un voile de givre pour entuller le tout d'une gaze légère... Non franchement, la neige, je la laisse aux skieurs.

Le moment du bilan est arrivé...

- Correction de copies?  inachevée
- Interros promises? même pas encore élaborées...
- Chapitres à préparer? dans un flou à peu près aussi opaque qu'il y a quinze jours...

Bienbienbien... Selon cet état de choses, toute panique est inutile.

Je ne sais pas quel est le voisin, au dessus de nos têtes, qui écoute cette daube radiophonique à fond depuis un moment, mais à bienôt 22 heures, ça commence à me doser sérieusement...