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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?

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Encore un rêve (suite)
--> oui, c'est un long rêve...

Puis soudain, à un signal que je ne sais plus trop avoir entendu ou deviné, tous les passants semblent agir automatiquement, certains s'engouffrent dans les bâtiments bordant les rues, tous identiques, je m'en aperçois alors, comme de grands hangars, d'autres se mettent au garde-à-vous le long du trottoir pendant qu'une espèce de patrouille descend la rue et contrôle quelques passants au hasard. J'ai tôt fait de remarquer que cette cité d'apparence si sympathique s'avère être un brin totalitaire et quelque chose me dit que les nouveaux venus n'ont pas intérêt à se faire remarquer.

Je me fonds donc dans la foule qui reprend son activité après le passage de la patrouille. je remarque que tous les passants ont l'air passablement abrutis et ne regardent guère autre chose que le trottoir devant eux et que je n'ai pas trop à m'inquiéter de ce côté là. Le seul ayant eu l'air un peu réveillé étant mon fameux homme, cela me fait une raison de plus pour le retrouver.

En passant devant un hangar et jetant un oeil, sans trop m'attarder, par l'entrebaillure de la porte, je le vis à l'autre bout d'un long couloir. Je ne sais comment, j'en déduis qu'il était peut-être flic... Eveillée, je ne vois pas le rapport, mais sur le coup, ça me paraissait évident. Je décidai de faire le tour du bâtiment afin de pouvoir attirer son attention par l'autre porte, mais je me perdis dans le dédale de baraquements qui se ressemblaient tous et comme je ne voulais pas me faire remarquer en ayant l'air de chercher mon chemin, j'avançais au jugé avec la nette impression de tourner en rond.

Enfin, j'arrivai sur une place avec en son centre une espèce d'esplanade de jeux pour enfants autour de laquelle les habitants sont rangés en ordre, comme s'ils attendaient quelque chose. La seule à n'être pas rangée et à faire tâche au milieu de la place évidemment c'est moi, ce qui n'échappe pas à une espèce de gestapienne aboyante qui lance aussitôt l'hallali sur moi. Je ne fais ni une ni deux et m'enfuis aussitôt en roulé-boulant dans les massifs de fleurs avant de tracer en zigzagant entre les baraques, afin de semer mes poursuivants. Je reconnais enfin le hangar où j'avais aperçu mon "flic" et m'engouffre dedans sans hésiter. Je le vois comme tout à l'heure, au fond d'un couloir carrelé donnant sur de grandes pièces vitrées, comme un genre d'hôpital ou de morgue. Le long du mur à droite sont rangés des chariots avec de gros ballots de linge dépassant de sacs de toile bleue. Je me dis qu'il n'est peut-être pas flic... Mais revenons à notre homme qui est assis en tailleur, les poignets reposant sur les genoux, comme s'il méditait. Une cigarette se consume entre les doigts de sa main droite. Je cours vers lui, il lève la tête, me reconnaît et a l'air de vouloir me demander ce qui m'amène de la sorte. Emportée par mon élan, je le renverse presque en tombant dans ses bras et l'embrasse fougueusement, comme si je n'avais rien d'autre à faire, ni à penser... Il a l'air un peu surpris, mais pas plus dérangé que ça, ce qui m'arrange un peu. Je finis par lui dire que je suis poursuivie par des gardes aidés de molosses et qu'il faudrait qu'il me donne un coup de main. Il me dit qu'il sait comment me faire quitter la ville, mais nous entendons la porte s'ouvrir et il a à peine le temps de me cacher derrière les ballots de linge et de rependre sa position en tailleur, comme si de rien n'était.

Je reconnais la voix de la gestapesse qui l'aborde familèrement en le tutoyant, comme si elle le connaissait, ce qui m'emmerde un peu. "Alors, tu te planques encore pour fumer? tu sais que c'est interdit..." Il répond par une plaisanterie et ils se mettent à bavarder comme si de rien n'était. Je commence à trouver le temps long et risque un oeil derrière son dos pour apercevoir son interlocutrice dont le physique me surprend quelque peu: au bout de deux longues jambes, son torse filiforme se termine par un seul cou, sans tête. Comme une sorte de manche à balai en uniforme, avec bras et jambes. L'homme me fait comprendre tacitement qu'il a un plan pour nous faire sortir d'ici.

Nous nous retouvons je ne sais comment en costumes de music-hall, lui déguisé en marin d'opérette avec justaucorps rayé et moulant, le visage enfariné et les lèvres carminées, avec un petit chapeau melon sur la tête; j'ai une robe faite de sortes de petites plumes rouges et brillantes, dans la même matière que les guirlandes de Noël avec un genre d'ailes dans le dos. La manche à balai a un truc en plumes et nous dansons tous trois accompagnés d'un corps de ballet sorti de je ne sais où. Le faux marin me soulève par la taille et je fais semblant de voler, enfin, suite à un pas glissé en toute gracieuseté, nous filons vers la porte et nous retrouvons à l'extérieur.

C'est là que je me réveillai une première fois et décidai d'aller parler de tout ça à mon psy...

(à suivre...)

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 21:20 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Oniromancie".



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