Musique, fichtrediantre!
Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,
Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?
Damien : Merci
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Grenier
Session
En fait, j'avais pas bien regardé...
M. m'avait écrit sur mon autre boîte mail que je ne consulte plus que rarement... Evidemment... Je ne peux jamais avoir raison, en fin de compte... Deux messages, à quelques jours d'intervalle (les mêmes où j'avais noté sa connection sur L@L) et dans lesquels il s'excuse charmamment de ne pas avoir le temps de m'écrire plus... Puis un plus long, écrit après que je lui aie dit que mon silence persisterait jusqu'à ce qu'il m'écrive quelque chose de conséquent. Ce qu'il m'y expose, et qui me touche, ne me surprend pourtant pas: son besoin presque irrationnel d'être aimé, reconnu, qui souvent ne se satisfait pas des marques ordinaires d'affection. Besoin d'être repêché dans la foule d'une soirée, qu'un regard le fasse sortir de la masse. Son besoin de la vie mondaine et la torture que ça lui inflige: nécessité d'être entouré et solitude du centre impossible en quelque sorte... C'est alors curieux et rageant de voir que de personnes qui devraient logiquement se combler et se compléter à merveille, lui avec son désir d'être aimé, moi avec mon désir de lui plaire, soient en inquiétude perpétuelle, incapables de vraiment jouir l'un de l'autre en insatiable demande m'aimes-tu m'aimes-tu m'aimes tu? Le moindre de ses silences m'est un reproche tacite, le premier détour de mes yeux lui est un oubli... Je lui ai dit que nous étions des enfants gâtés, j'ai relu nos premiers messages, ceux où nous nous parlions sans nous voir: il était là le véritable oubli de soi, entièrement projeté dans l'inconnu. Il y avait tant de fraîcheur, dans ces messages où il se reprochait pourtant d'être un vieil emmerdeur! Et j'ai alors revu la lumière qui inondait ses yeux lorsque je le vis pour la première fois place Beaubourg, en ce 10 mai, et que je me suis pendue à son coup, le coeur battant déjà désespérée de ce retard effroyable que j'avais eu, qui, pensais-je alors renverrait indéfiniment notre rencontre, et cette voix dans mon dos, s'excusant de ma propre faute "...Vous allez me détester..." Un an et demi et déjà nous étions jeunes, toute inquiétude nous avait fuis et le commencement du monde était une flûte de Champagne...