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Musique, fichtrediantre!

Tribune
Marguerite :
marie-pierre : J'ai été très intéressée par vos différentes remarque, vos extraits de livres et le commentaire que vous en faites. Tenez-moi au courant, merci.
Bien à vous,

Marie-Pierre Gauthier
Sendy : hi??
Sledymmenly : Today is good poorly, isn't it?
Damien : Merci

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Encore un rêve...
--> C'est grave docteur?

Tout a commencé parce que S. se faisait du souci pour son ex, une suédoise, qu'il n'avait pas vue depuis des années mais dont il avait appris récemment qu'elle avait de gros problèmes. Comme il semblait inquiet, je finis par consentir à ce qu'il aille sur place l'aider, à condition que je l'y accompagne. Nous voilà donc partis pour ce qui semblait être la Suède, accompagnés semble-t-il de ma soeur. Je me rappelle avoir tenté de le rassurer, que ces "problèmes" n'étaient sans doute pas pires que d'autres et que la distance lui avait fait exagérer les choses. J'avoue que j'étais plus soucieuse de voir à quoi ressemblait cette fille que de résoudre ses problèmes. Nous trouvâmes donc la fille, une sympathique blonde comme on se figure toutes les Suédoises qui nous explique si je me souviens bien, que sa mère a disparu depuis des mois et que, je ne sais plus par quels chemins, elle est arrivée à la conclusion qu'elle est partie vivre en ermite quelque part dans le Nord.

Encore plus rapidement, nous nous retrouvons tous, après probablement de longues et pénibles recherches, aux abords d'une petite maison de bois, au milieu d'un nulle-part enneigé, à la nuit tombante. Il n'y a personne aussi décidons-nous d'attendre que la femme revienne. N'étant pas très chaude pour passer la nuit dehors en plein cercle polaire, je regarde autour de moi pour chercher un abri et aperçois une espèce de cabine de verre, éclairée, toute seule au milieu de la nuit noire, à une dizaine de mètres de la maison. Nous nous y dirigeons, sauf S. qui préfère rester près de la maison, et nous nous y enfermons. Je m'interroge sur les fonctions de cette cabine entièrement transparente, suffisamment large pour contenir un piano droit et un petit tabouret. Elle me fait penser aux petits studios que nous avions à la LH pour travailler nos instruments dans le pavillon de musique. Sauf que celle-ci donne sur la nuit rendue plus sombre encore par l'éclairage intérieur de la cabine. Je m'inquiète de ce qui pourrait soudain surgir de l'obscurité contre la vitre et cette pensée m'oppresse de plus en plus, tant et si bien que je finis par préférer sortir et retourner à la maison, suivie par mes deux compagnes.

Or, de retour sur place, S. semble avoir disparu et une femme s'avance au loin. Nous nous précipitons vers elle et nous attendons à ce qu'elle reconnaisse sa fille. Mais elle nous demande brutalement ce que nous faisons là. La Suédoise lui explique qu'elle cherche sa mère, qui est censée habiter cette maison. La vieille femme nous répond qu'elle vit ici depuis des années, que la maison est à elle et qu'elle ne connaît pas sa mère. La jeune fille lui montre alors une photo et la femme réplique que c'est elle sur cette photo, et non sa mère et nous claque la porte au nez. La jeune fille trouve en effet qu'elle ressemble beaucoup à sa mère, en plus vieille, mais elle ne s'explique ni ce changement, ni le fait qu'elle ne la reconnaisse pas. Je finis par comprendre que le temps a dû s'arrêter pour nous lorsque nous étions dans la cabine de verre mais que des années se sont écoulées à l'extérieur. En effet, le paysage même a changé: toujours nocturne, toujours enneigé, mais maintenant une ville s'étale en contrebas, massivement éclairée par des candélabres de la taille de réverbères, garnis de chandelles, ce que nous trouvons très beau, mais aussi très étrange pour une ville "du futur".

J'ai à peine le temps de m'inquiéter du sort de S. que nous nous dirigeons vers la ville. Nous y voyons une foule de personnes déambuler dans les rues illuminées - je me rappelle maintenant n'y avoir vu aucune voiture - et bordées de massifs de verdure. Tout semble festif, propre et organisé, il y règne une atmosphère de Disneyland, le silence en plus. Dans la foule, je remarque un homme qui semble me regarder avec insistance, bien que je ne le reconnaisse pas. Soudain, je me dis que oui bien sûr, c'est S. qui ne nous voyant pas revenir est resté s'installer sur place, a un peu vieilli et vient de me reconnaître. Je traverse donc la rue en courant et lui saute presque dessus en l'appelant par son prénom. Il me sourit, étonné et me répond: "Non, ce n'est pas moi... Mais j'aimerais bien..." ajoute-t-il. Je m'éloigne donc, mais n'oublie pas de noter qu'il est très séduisant, ce qui en dit long - mais ne m'apprend rien - sur ma fidélité onirique. De plus, cette insistance du regard n'est pas pour me déplaire et je me retourne plusieurs fois pour voir qu'il me regarde toujours...

(à suivre)

Au cas où vous ne l'auriez pas deviné, ceci a été écrit par WeepingWillow, à 16:52 Pour enrichir encore un peu plus la rubrique "Oniromancie".



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