Je joue avec le feu... Non pas un feu qui brûle, mais qui au contraire, risque d'éteindre les trop rares étincelles que la pratique ainsi régulière de l'écriture personnelle, avait commencé à allumer... Ben oui, je commence à parler de ce journal (le terme de joueb m'écorche les phalangettes, je suis navrée), voire à avoir des lecteurs paraîtrait-il réguliers?!?

Je me vois d'ici reprendre mon costume de ville, obligée de taire certaines choses des fois que ça arrive aux oreilles ou aux yeux que ça faudrait pas; ou en réendosser certains gri-gris clinquants de ma panoplie de bel animal de salon so spiritual ha!ha! ha! et tout et tout... Non! Je veux qu'on me laisse avec mes jurons quand ils sortent, mes volageries à peine regrettées  et pourtant tellement regrettables et mes mesquineries flagrantes et, parfois peut-être quelques échappées de sincérité... Laissez-moi croire que je suis toute seule et que je peux me balader à poil sans crainte! Mais à qui m'adressé-je? il n'y a personne...